Le SG de l'IS et membres du Presidium, le leader du PAIGC, d'autres leaders locaux et des invités internationaux
Le 29 janvier, à la veille de l’ouverture prévue du congrès, le leadership du parti a reçu un communiqué des forces de l’ordre stipulant que le congrès n’était pas autorisé à avoir lieu, ce qui a provoqué le rassemblement de centaines de militants au siège du parti le 30 janvier, lieu où devait se tenir le congrès. Néanmoins, aux premières heures du 31 janvier, la police est entrée de force dans le bâtiment, expulsant près de 300 membres du PAIGC, dont un certain nombre furent placés en détention, pour ensuite occuper les locaux et empêcher la tenue du congrès.
À la veille du congrès, plusieurs invités internationaux arrivaient sur invitation du PAIGC, dont le Secrétaire général de l’IS, certains vice-présidents de l’IS de la région ainsi que d’autres leaders et représentants de partis. Le 31 au matin, le leader du PAIGC, Domingos Simões Pereira, a convoqué une réunion avec les invités internationaux, au cours de laquelle il a fait état des difficultés rencontrées par le parti suite à la décision du gouvernement d’empêcher toute organisation de leur congrès ordinaire, qui aurait dû se réunir la veille. Il a rappelé la volonté du parti d’organiser le congrès tel que convenu. Grâce à la persévérance du leadership du parti et en dépit des entraves arbitraires imposées, le congrès s’est finalement réuni le 31 au soir aux alentours de minuit, sur un terrain à l’extérieur d’un hôtel de la capitale. L’inauguration du congrès s’est déroulée à l’air libre, avec des orateurs s’exprimant devant l’assemblée à haute voix et dans un mégaphone portatif. Dès lors, comptant sur la présence de nombreux délégués de partis, les séances de travail du congrès ont débuté.
Le lendemain matin 1er février, le leader du PAIGC, ainsi que plusieurs autres leaders de différents partis politiques de Guinée Bissau, se sont réunis en session extraordinaire avec les représentants de l’Internationale Socialiste et d’autres invités conviés au congrès, en présence des médias. Lors de la réunion, les leaders et les représentants des partis politiques de la Guinée Bissau ont serré les rangs derrière le PAIGC. Le Secrétaire général de l’Internationale Socialiste s’est exprimé devant l’assemblée pour dénoncer les agissements des autorités les qualifiant de tentative antidémocratique de réduire au silence la voix du peuple et de démanteler les droits et libertés fondamentaux protégés par la constitution et le droit, ainsi que les principes fondamentaux du système démocratique. Il a également fait mention de la solidarité sans équivoque de l’IS avec le PAIGC et toutes les forces politiques démocratiques du pays. D’autres membres du Présidium ainsi que des leaders et représentants de partis issus d’autres forces politiques se sont également exprimés devant l’assemblée pour faire part de leur rejet de ces événements.
Plus tard ce jour-là, une déclaration officielle a été publiée par une délégation de la CEDEAO, l’organisation des États de l’Afrique de l’Ouest, dans laquelle elle enjoint le gouvernement de Bissau à respecter les Accords préexistants sur la situation politique en Guinée Bissau ou encourir des sanctions, et déplore le non-respect de la liberté d’association. Dans le même temps, elle a lancé un appel aux autorités de Guinée Bissau à pleinement respecter l’État de droit et les droits humains, notamment le droit à la libre association, tout en exhortant la sécurité nationale et les forces de défense à garder une position neutre et républicaine vis-à-vis des acteurs politiques du pays.
Suite à ces événements, le IXe congrès ordinaire du PAIGC a repris aux alentours de minuit le 1er février au siège du parti, conformément à la constance des efforts déployés par le leadership du PAIGC, ses membres, et les autres acteurs politiques démocratiques du pays, et au soutien unanime de tous les invités de marque conviés à l’événement.
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D'une Economie à haute teneur en carbone vers une Société à faible teneur en carbone
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