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Amérique latine et Caraïbe

Réunion du Comité de l'Internationale Socialiste pour l'Amérique latine et la Caraïbe, SICLAC, Caracas

19-20 juillet 2002

Le Comité de l'Internationale Socialiste pour l'Amérique latine et la Caraïbe s'est réuni à Caracas, Venezuela, les 19 et 20 juillet.

La réunion , à la quelle ont assisté plus de 70 délégués des partis membres de l'IS dans la région et d'autres représentants, ainsi que des invités d'autres organisations politiques et syndicales du Venezuela, a compté lors de la session d'ouverture sur une intervention de Luis Ayala, secrétaire général de l'Internationale Socialiste, qui a présidé la rencontre, et de Rafael Angel Marín, secrétaire général du parti membre de l'IS, Action Démocratique. Felipe Mujica, président du Mouvement vers le Socialisme et Antonio Ledezma, leader de l'Alliance du Peuple Brave, ont également pris la parole lors de la première session dédiée à la situation politique dans le pays hôte. Sur ce thème sont également intervenus lors de la rencontre Miguel Henrique Otero, président-éditeur du journal El Nacional de Venezuela et Manuel Cova, secrétaire général de la Confédération des Travailleurs du Venezuela, CTV. (Liste complète des participants à la réunion)

La session de l'après-midi du premier jour a commencé par un homage à la mémoire de Anselmo Sule, président du Parti Radical Social Démocrate, PRSD, Chili, et co-président du Comité, récemment décédé, auquel ont participé Claudio Sule, le fils de Anselmo et, au nom des délégués, le sénateur Rafael Michelini, leader du Parti Nouvel Espace d'Uruguay.

La situation de la démocratie au Venezuela a été l'objet d'une analyse détaillée, qui a eu pour résultat une Résolution approuvée à l'unanimité, exprimant la préoccupation au sujet de l'affaiblissement de l'Etat de droit dans cette nation, et qui "exhorte la création d'un Comité entre le gouvernement et la Coordinatrice démocratique de l'opposition afin de définir un mécanisme de négociation entre les deux parties pour renforcer les institutions démocratiques, la sécurité des citoyens et résoudre les conflits qui ont surgi au sein de la société vénézuélienne."

La réunion a également reçu des rapports sur des situations nationales, dont un sur la Colombie, de la part du leader du Parti Libéral Colombien, Horacio Serpa, et un autre sur les défis pour la démocratie en Haïti, présenté par Victor Benoit, leader du parti membre de l'IS, KONAKOM. La réunion a approuvé des résolutions sur la situation dans ces deux pays, et une autre qui exhorte les autorités de Panama à préserver l'indépendance de la Cour suprême et du Tribunal électoral de ce pays.

Une Déclaration sur le renforcement et la défense de la démocratie et de ses institutions, résumant les éléments et les valeurs communes des politiques des partis membres de l'Internationale dans la région, sur ce thème de l'ordre du jour, a été approuvée par le Comité.

Un document sur l'Amérique latine et la Caraïbe dans l'économie mondiale, préparé par le président du Comité, Raúl Alfonsín, UCR, a été présenté et servira de base aux discussions des membres sur ce thème lors d'une prochaine rencontre.

La réunion a décidé à l'unanimité de tenir une prochaine réunion du Comité à Cuba, afin de connaître directement la réalité dans ce pays.


DECLARATION SUR LE RENFORCEMENT ET LA DEFENSE DE LA DEMOCRATIE ET DE SES INSTITUTIONS

1. La démocratie politique est une valeur fondamentale de l’Internationale Socialiste, car elle fournit les fondations nécessaires et un cadre permettant d’assurer tous les autres droits fondamentaux et les libertés, y compris les droits économiques et sociaux.

L’Internationale Socialiste a été au premier plan de la lutte pour la démocratie partout dans le monde, et nos efforts permanents en Amérique latine et la Caraïbe, au cours des décennies, contre les régimes militaires et toutes autres formes de répression et gouvernements dictatoriaux, ont mené à des nations plus démocratiques à de plus grandes libertés pour les citoyens de la région.

Le rôle de la social-démocratie dans les victoires pour la démocratie et le progrès dans le respect des droits de la personne en Amérique latine et la Caraïbe ont servi comme modèle et inspiration dans d’autres parties du monde.

Des succès démocratiques ont été réalisés parce que les partis membres de notre Internationale ont eu des affinités directes avec le désir des peuples de vivre en liberté, d’être souverains à l’intérieur de leur propre pays. En même temps ils leur ont donné espoir durant les moments les plus noirs, et solidarité pour nourrir leur esprit démocratique et leur force croissante contre l’oppression.

2. Aujourd’hui, cependant, la lutte continue. La tâche est de maintenant défendre les gains que nous avons réalisés, et de renforcer, renouveler et rajeunir les institutions de la démocratie, et de les adapter aux défis qu’ont créés la mondialisation et les menaces du nouveau millénium.

Parmi les priorités en tête de liste en Amérique latine et la Caraïbe, est le besoin de renverser l’inégalité sociale et économique, en développant des politiques et des programmes au niveau local et mondial, à travers lesquels les peuples, les communautés et les nations peuvent mettre un terme au chômage, à la faim et à l’indigence.

Cela signifie rajeunir le processus politique, revitaliser les partis politiques et les autres institutions et créer de nouvelles voies pour institutionnaliser la participation des gens dans la politique. L’objectif est d’assurer que ce soient les citoyens qui conduisent la politique à long terme, une politique énergétique de participation et d’inclusion, capable de faire en sorte que le marché n’augmente pas le déséquilibre et les inégalités sociales et que la technologie travaille au service et à l’amélioration de chacun.

3. Pour l’Internationale Socialiste, la gouvernance démocratique embrasse un éventail de valeurs plus large, est définie par des termes plus profonds et est plus proche des aspirations des peuples, pour un monde plus juste, et ceci plus qu’aucun autre mouvement politique.

Les formes spécifiques de la démocratie peuvent varier de région à région, de culture à culture, mais la démocratie que nous embrassons est d’une nature universelle et requiert qu’une gamme d’éléments fondamentaux soit présente et protégée, en commençant par la liberté de choisir ses leaders et représentants, au travers d’élections justes et libres, à partir d’options politiques variées au sein d’une société pluraliste.

En pratique, la démocratie signifie aussi une séparation claire entre le pouvoir exécutif, législatif et judiciaire, fermement enracinée dans des constitutions nationales, pour assurer les vérifications requises et l’équilibre entre les institutions gouvernementales, ainsi que l’exercice équilibré d’une autorité élue et ce conformément à des principes.

La réélection présidentielle en Amérique latine et la Caraïbe a historiquement été néfaste à la démocratie, constituant une source de corruption des gouvernements qui l’ont recommandée. Pour cela, nos partis membres doivent promouvoir l’incorporation dans les constitutions des pays de la région du principe de la non réélection présidentielle comme moyen de maintenir la démocratie.

Les citoyens doivent pouvoir tenir leurs officiels élus responsables, non seulement par l’intermédiaire des urnes durant les périodes électorales mais également au travers d’un Etat de droit solide, enraciné dans un système judiciaire impartial, indépendant et efficace, et de façon à ce que personne ne puisse obtenir impunité à travers l’exercice du pouvoir politique, économique ou judiciaire.

L’Etat de droit démocratique doit garantir les pleins droits des individus, hommes et femmes, en pratique et en théorie, ainsi que le plein respect des droits des opinions des minorités organisées, que ce soit sur la base ethnique, ou sur la base d’une croyance religieuse, d’une langue ou d’une culture.

Le fonctionnement complet des partis politiques, des garanties pour une expression libre et ouverte, par l’intermédiaire des médias, publics ou privés, dans des discussions ou des débats publics, et dans toutes les institutions de la société, sont fondamentales à la gouvernance démocratique afin que le droit de parler ne soit dénié à personne.

Des garanties complètes du droit d’association dans toutes ses formes, comme au sein d’organisations non gouvernementales, sont des garanties non moins importantes. Cela inclut des syndicats libres ayant le droit de négocier collectivement et le droit de grève, ainsi que la gamme complète des organisations civiques qui témoignent de la détermination des citoyens dans le monde actuel de se regrouper pour lutter pour leurs droits et contribuer à l’amélioration de leurs communautés et de leur nations.

Les tendances du développements en Amérique latine et la Caraïbe servent aujourd’hui à souligner le besoin fondamental de renforcer et de défendre la gouvernance démocratique.

La mondialisation économique et les nouvelles technologies sont la promesse d’une avancée matérielle mais l’inégalité inhérente au cours de ce processus et l’accélération des changements ont mis, dans beaucoup de nos pays, énormément de pression sur de fragiles et nouvelles institutions démocratiques.

La forme dans laquelle se développe le processus de mondialisation limite l’étendue de l’Etat-nation, discréditant les dirigeants politiques et diminuant la validité de la démocratie même, en instaurant le fonctionnement du marché comme critère suprême au dessus de toutes autres valeurs.

De même, les pressions contre la démocratie et la crainte ainsi générée parmi certains citoyens ouvrent la voix à des éléments anti-démocratiques, faisant écho au passé, qui promettent de façon irresponsable des réponses faciles à des problèmes qui ne le sont pas. C’est un climat dans lequel l’insécurité encourage une violence plus grande, alors qu’une résolution pacifique des conflits destructeurs est d’urgence nécessaire.

Il incombe donc aux sociaux-démocrates d’Amérique latine, de la Caraïbe et partout dans le monde, de redoubler d’efforts dans le soutien de la gouvernance démocratique.

Cela signifie des efforts renouvelés en ce qui concerne la défense des droits collectifs et individuels, ainsi que des institutions démocratiques, tels les partis politiques, des élections justes et sans bavures ainsi que des médias libres et indépendants, le tout formant les fondations sur lesquelles les systèmes démocratiques sont construits. Il est recommandé que soient inclues des informations sur l’incorporation de l’informatique, le comptage des votes, en particulier ces procédés qui permettent aux souhaits de l’électorat d’être vérifiés et d’enquêter sur toute preuve de fraude.

La situation actuelle requiert également que l’on mette d’avantage l’accent sur la démocratisation économique et sociale, dans laquelle les citoyens peuvent participer plus pleinement au processus de prise de décisions à un niveau local, national et mondial, pour assurer un plus grand degré d’opportunités économiques et de justice sociale, nécessaires au maintien des systèmes démocratiques.

Il est également important de reconnaître la nécessité de donner la priorité à l’éducation pour faire en sorte que les démocraties puissent garantir le bien-être de la majorité.

Finalement, seule la social-démocratie peut fournir la solidarité nécessaire dans des moments si difficiles, pour aider à réduire les peurs et les doutes des gens, pour leur donner une confiance renouvelée dans les possibilités du futur, un futur qui peut être plus libre, plus juste et plus productif, du moment que tout le monde peut participer démocratiquement à sa construction.


RESOLUTION SUR LE VENEZUELA

Original: espagnol

Le Comité de l’Internationale Socialiste pour l’Amérique latine et la Caraïbe, SICLAC, considérant que le Venezuela est une référence démocratique importante dans la région, et respectant le principe de l’autodétermination du peuple consacrée dans la Charte constitutionnelle, observe avec préoccupation l’affaiblissement de l’Etat de droit et de ses institutions, l’augmentation de la violence politique généralisée entre ses citoyens, l’impunité dans la violation des droits de la personne, le manque d’indépendance des pouvoirs publics et la formation de groupes civils armés pour la défense du gouvernement, le tout créant une ambiance d’insécurité et d’instabilité sociale et démocratique dans le pays.

Le Comité décide:

  • De lancer un appel aux autorités gouvernementales, au pouvoir judiciaire, au pouvoir moral et au parlement pour que leur conduite soit transparente et conforme avec le renforcement des principes démocratiques acceptés par le Venezuela dans les organismes internationaux.

  • De déclarer que l’Internationale Socialiste est prête à offrir ses bons offices et exhorte la création d’un Comité entre le gouvernement et la Coordinatrice démocratique de l’opposition afin de définir un mécanisme de négociation entre chaque partie pour renforcer les institutions démocratiques, la sécurité des citoyens et résoudre les conflits qui ont surgi au sein de la société vénézuélienne.

  • D’appuyer l’Action Démocratique et la Coordinatrice démocratique de l’opposition, intégrée par des partis politiques et organisations de la société vénézuélienne, dans la mobilisation et la défense du système démocratique et de ses institutions, ainsi que la préservation et le respect des droits de la personne, refusant toute tentative de rupture de l’ordre démocratique et la militarisation de la politique.

  • De ratifier la résolution du Conseil de l’Internationale Socialiste à Casablanca les 31 mai et 1 juin 2002 relative aux développements politiques qui se sont déroulés au Venezuela.

  • De continuer de façon prioritaire et urgente le suivi de la situation au Venezuela, où la vulnérabilité de la gouvernabilité est croissante et préoccupante.


RESOLUTION SUR LA COLOMBIE

Original: espagnol

Face aux menaces réitérées des groupes armés illégaux en Colombie, qui prétendent déstabiliser la démocratie et qui ont accentué le conflit armé, et mené, entre autre, à une démission massive des maires, conseillers et députés légitimement élus par les urnes,

Le SICLAC propose la réactivation de la résolution approuvée lors du XXI Congrès de l ‘Internationale Socialiste à Paris, relative à l’établissement d’une commission permanente chargée de suivre les évènements en Colombie, pour tenir informés les partis membres du déroulement du processus de paix dans ce pays et centrer le soutien de l’Internationale Socialiste sur l’obtention d’une fin négociée du conflit armé.


RESOLUTION SUR HAITI

Le Comité de l’Internationale Socialiste pour l’Amérique latine et la Caraïbe, SICLAC, réuni à Caracas, capitale du Venezuela, les 19 et 20 juillet 2002,

1. Condamne les graves violations des principes de l’Etat de droit enregistrés en Haïti. De manière spécifique, le SICLAC est préoccupée par:

- l’absence de justice sur les cas de journalistes assassinés tels Joan Dominique en avril 2000 et Brignol Lindor en décembre 2001;

- les mauvais traitements corporels et psychologiques infligés au journaliste, Jacky Cantave enlevé par des civils armés dans la nuit du 15 juillet 2002;

- l’action inadmissible de ´bandits armésª sur la famille de Jean-Claude Bajeux, militant de droits de la personne, durant la journée de 16 juillet 2002.

2. Proteste contre les actes de violence perpétrées en Haïti le 17 décembre 2001: l’incendie des sièges des partis politiques de l’opposition, l’incendie des résidences privées des leaders de l’opposition dont celles de Victor Benoit et de Gérard Pierre-Charles, membres de l’Internationale Socialiste; de même les attaques des anonymes contre le Palais National.

3. Appelle le régime Lavalas, le président Jean-Bertrand Aristide ainsi que les partis de l’opposition (Convergence démocratique) à négocier le plus rapidement un réel Accord politique avec le sens du compromis; ce conformément aux résolutions 806 et 1841 de l’OEA pour permettre à Haïti de sortir de sa crise au moyen d’élections pluralistes et démocratiques.

4. Encourage ses partis membres, KONAKOM, PANPRA, OPL, à renforcer leur stratégie unitaire sous la bannière de la social-démocratie; condition indispensable pour jouer un rôle positif dans le processus de démocratisation d’Haïti.


RESOLUTION SUR LE PANAMA

Original: espagnol

Le SICLAC partage les préoccupations exprimées par le Parti Révolutionnaire Démocratique (PRD) du Panama, relatives à la politisation que le gouvernement de ce pays a induite dans la Cour suprême de justice et l’interférence que cette dernière, à son tour, a initié dans les travaux mêmes du Tribunal électoral de la République du Panama. Ceci a conduit à une perte de confiance dans l’indépendance, le professionnalisme et le respect de la loi de ces organes de l’Etat panaméen, au détriment du développement démocratique de ce pays.

Le SICLAC exhorte les autorités et les partis politiques de Panama à préserver l’indépendance et l’équité de ces institutions, en respectant leur attributions constitutionnelles respectives.


LISTE DES PARTICIPANTS


Secrétaire Général de l’IS
Luis Ayala


ARGENTINE
Parti Socialiste Populaire, PSP
Laura Sesma




ARGENTINE
Union Civique Radicale, UCR
Raúl Alconada




ARUBA
Mouvement Electoral du Peuple, MEP
Peter F. Davidse




BRESIL
Parti Démocratique Travailliste, PDT
Hésio Cordeiro




CHILI
Parti Radical Social-Démocrate, PRSD
Miguel León Prado




COLOMBIE
Parti Libéral Colombien, PLC
Horacio Serpa
Jairo Carrillo




COSTA RICA
Parti Libération Nationale, PLN
Rolando Araya
Oscar Alfaro Zamora
Emilio Boharet




FRANCE
Parti Socialiste, PS
Jean-Jacques Kourliandsky




HAITI
Parti du Congrès National des Mouvements Démocratiques, KONAKOM
Victor Benoit




ITALIE
Démocrates de Gauche, DS
Donato Di Santo




MEXIQUE
Parti Révolutionnaire Institutionnel, PRI
Gustavo Carvajal
Celso Humberto Delgado




PANAMA
Parti Révolutionnaire Démocratique, PRD
Nils Castro




PEROU
Parti Aprista Péruvien, PAP
Gerardo Morris
Edgar Mendoza
Fermín Villa




REPUBLIQUE DOMINICAINE
Parti Révolutionnaire Dominicain, PRD
Hatuey De Camps
Príamo Medina
Peggy Cabral vda. de Peña Gómez
Henry Mejía
Fausto Liz
Amadeo Lorenzo
Ramiro Espino
Luz del Alba Thevenin
Dinorah Contreras
Beleyda Saint-Hilaire




URUGUAY
Parti Nouvel Espace, PNE
Rafael Michelini
Antonio Gallicchio




URUGUAY
Parti Socialiste d’Uruguay, PSU
Hugo Rodríguez Filippini




VENEZUELA
Action Démocratique, AD
Henry Ramos Allup
Rafael Angel Marín
Alfredo Coronil Hartmann
Carlos Canache Mata
Humberto Celli Gerbasi
Claudio Fermín
Hernán Vásquez
Alexandra Machado
Lewis Pérez Daboín
Ramón Rangel Mantilla
Alberto Franchesqui
Raúl Hernández
Beatrice Rangel Mantilla
Francois Moanack




Internationale Socialiste des Femmes, ISF
Margarita Zapata




Union Internationale de la Jeunesse Socialiste, IUSY
Sergio Moya Mena




Groupe Parlementaire de PSE
Francisca Sauquillo




Secrétariat de l’IS
Latifa Perry
María Paula Escobar




Invités:

CUBA
CSDC
Eduardo Ojeda



GUATEMALA
Convergence Sociale-Démocrate
Alvaro Fernández



HONDURAS
Parti Innovation et Unité Sociale-Démocrate (PINU-SD)
Martín Barahona




VENEZUELA
Alliance du Peuple Brave, ABP
Antonio Ledezma
Nerio Rauseo
Iván Marcano
Timoteo Zambrano
Esteban García
Freddy Lepage
Miguel Méndez
Carlos Blanco
Hector Urguelles




VENEZUELA
Mouvement vers le Socialisme, MAS
Felipe Mujica
Leopoldo Puchi
Carlos Tablante
Carlos Santafé
Julio Montoya
Jaime Barrios
Segundo Meléndez
Manuel Gutiérrez
Alfredo Torres
Héctor Ortega




VENEZUELA
Confédération des Travailleurs du Venezuela, CTV

Manuel Cova




VENEZUELA
Coordinatrice Démocratique


Omar Calderón
(COPEI)

Jorge Sucre
(Proyecto Venezuela)

Julio Borges
(Primero Justicia)

William Dávila
(Consejo Nacional de Ex gobernadores)





Participants individuels
:

Miguel Henrique Otero
(Président-Editeur, Diario El Nacional, Venezuela)


Claudio Sule
(Chili)


Alfredo Chaparro
(Venezuela)


Cornelio Popesco
(Roumanie, PSD)

 



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